IIème partie: Environnement social, politique et culturel de l’Exposition universelle de 1937

IIème partie: Environnement social, politique et culturel de l’Exposition universelle de 1937

Inaugurée dans les gravats, L’Exposition de 1937, partie lentement, s’acheva en triomphe et l’on pensa même à la rouvrir en 1938.

Plus complète que les autres, elle fit une place à l’avant-garde de l’époque, sociale aussi bien qu’esthétique, et tenta de réhabiliter, quelques années avant le retour à la terre: le monde rural. Mais elle fit tout cela in extremis trop souvent en marge, à l’instigation des associations et du gouvernement du Front populaire. En fait, toutes ses bonnes intentions étaient obérées par la situation politique intérieure, qui transforma la marche des travaux en affaire d’état, et par la montée des périls internationaux. « Ainsi se trouvèrent suspendus au-dessus du pavillon de l’Espagne républicaine, au-dessus de celui de l’Italie fasciste, au-dessus du fameux affrontement Allemagne-URSS, au pont d’Iéna, les gros nuages noirs qui, cette fois, n’allaient pas attendre quatorze ans pour crever, mais seulement vingt-deux mois. » (P. Ory)

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